EMILY JANE WHITE: le folk renait de ses cendres /concert INTIMEPOP n°15

Ce n’est pas moi seul qui le pense mais c’est bien à un revival Folk que nous sommes en train d’assister en ce moment. Chacun essaye d’avoir sa niche particulière et les artistes sont nombreux, Noah , Essie Jain, Delano Orchestra, mais tous surfent sur cette mode avec classe. Et l’on ne va pas s’en priver surtout ce soir avec Emily Jane White, performeuse exceptionnelle avec une voix qui dans les graves fait mouche. Première extrait avec “Bessie smith” qui l’aurait influencé dit-on :
http://www.youtube.com/watch?v=iA_xU1R4j58

En parlant d’influences, citons PJ Harvey et Edith Piaf même si la belle s’en écarte fortement pour aller roucouler dans le coin de la douceur. Douceur noire s’entend, et déjà on surnomme sa musique : Dark Folk.
Pendant le concert ce qui frappe le plus c’est le mélange du finger-picking et sa simplicité, sa solitude, avec l’entrée en lice des autres musiciens, guitare électrique, violoncelle et batterie qui donne vraiment du corps à la musique. C’est simple à la fin des 2 premiers morceaux j’ai entendu des whouaaa étouffés dans la salle largement partagés par tous les spectateurs de ce concert. “Time on your side” :

Sur son unique album “dark undercoat” sorti en france en 2008, grâce à Talitres un label Bordelais, “Wild Tigers I Have Known” en est le symbole le plus sombre. Elle déclarait d’ailleurs :

When you decide to go deep with darkness, you also unearth pieces of gold.

Comme quoi pour tous les solitaires qui fréquentent ce blog, écoutez Emily Jane comme nous et vous allez vous sentir rassurés. Justement voici le superbe “dark Undercoat”, l’apogée de ce concert avec pour ceux qui n’ont jamais connu l’extase ce que ça fait en live (4’14) :

Remerciement à toute l’équipe de l’épicerie moderne, et special thanks à Amélie Vaissié et Cédric.

UPDATE janvier 2010 : “frozen heart” qualité améliorée